Dans mon dernier article, je vous avais produit un grand nombre de graphiques qui montraient que le marché américain défiait les lois de la gravitation.
Je me permets de vous en montrer d’autres qui sont (malheureusement) inquiétants du point de vue de la surévaluation des actions américaines.
Les modèles d’évaluation montre que nous nous trouvons dans les hauts.
Les shots sont en train de jeter l’éponge (voire la lancer !)
Les marchés n’ont jamais été aussi cher après une “recovery” en 20 ans d’après JP Morgan
Reste à déterminer quand la baisse va s’enclencher.
En tous les cas, il faut travailler beaucoup d’heures (comparativement au passé) pour acheter 1 fois le Sp500.
La monnaie perdrait-elle son pouvoir d’achat ? Mais non vous dirons les banquiers centraux
Comme je vous l’ai mentionné déjà plusieurs fois, les valorisations sont élevées sur le marché US.
Ces P/E élevés sont certainement le fait d’avoir en face des taux extrêmement bas, voire négatifs.
Cet environnement biaise totalement la valeur des actifs.
Autre conséquence, les investisseurs prennent de plus en plus de risques alors que les titres continuent de monter dans un environnement de baisse des bénéfices.
Ils achètent les titres au plus haut (les technos en exemple ci-après) alors que le momentum global annonce la baisse (advance / decline line). En résumé, ils achètent les grandes capitalisations technos (FOMO = Fear Of Missing Opportunity)
Ce jour les marchés sont à la fête, le vilain Covid19 va trépasser grace au vaccin de la multinationale Pfizer.
Juste après cette annonce – qui fait littéralement bondir les indices – le Dr Fauci s’empresse de dire que Moderna va aussi avoir son vaccin (normal Fauci est actionnaire de Moderna).
Et les matières premières défensives chutent fortement. L’or et l’argent sont tabassés.
Les vacances sont terminées et les enfants ont repris le chemin de l’école ce lundi dans la canton de Vaud. Après cette pause estivale me voilà aussi de retour.
Le marché américain des 500 valeurs (le fameux Standard and Poor’s 500) a continué son ascension initiée après la chute de mars.
Malheureusement, la majorité des médias ne parle que de l’indice et non pas des composants de celui-ci. Je vais donc me dévouer pour, comme d’habitude, démontrer que cette hausse de l’indice est très sélective.
En effet, 5 titres sont responsables de cette hausse, le reste des sociétés affichant des performances en moyenne de -6% depuis le début de l’année !
" Ainsi, les cinq premières entreprises dont nous parlons toujours autant et qui sont concentrées dans le S&P sont en hausse de 35% depuis le début de l'année. Si vous prenez les 495 dernières entreprises, en baisse de 6% depuis le début de l'année."
Ou un autre article qui nous informe que le SP500 est au plus haut et que 40 sociétés “value stocks” sont en baisse de 30%
Les bénéfices réels du SP500 chutent, ce qui n’est pas bon signe.
Les titres technologiques sont fortement en hausse et commencent à vraiment être sur-évalués.
Un certain titre qui va intégrer le SP500 bientôt affiche un p/e de plus de 1000. Payer plus de 1’000 x les bénéfices me fait assez peur (Tesla). Cela me rappelle la bulle techno de 2000.
Impossible de le dire, mais il est probable qu’en 1929 on pensait aussi que le marché ne pouvait chuter. En superposant aujourd’hui à 1929, on peut réellement se faire peur. Pour mémoire le marché américain avait chuté de 90%, mais bon cela n’arrivera pas aujourd’hui car tout est différent…..me dit-on.
The US equity market plunged sharply thereafter (March), mining stocks too and gold briefly. Today, after the huge rebound in the American market from the lows, what is the situation?
The SP500 is at – 4.1% (after a collapse of -35%)
Mining stocks (GDX) are at + 14.2%
Gold is + 7.9%
Sometimes graphics speak more than words. Below find 3 graphics that are really scary for those who remain invested in the SP500.
The Put / Call ratio is at the lowest of the lowest
Many of the stocks in the SP500 have an RSI above 70 ( overbought level), the number of stocks above their 50-day moving averages is at its highest in 20 years and it is the biggest upward rally in the market. ‘history.
Small traders bought calls like never before (very bad sign for a continuation of the rise)
This last graph makes me think of the abbreviation FOMO (Fear of Missing Opportunity) which is the fact of buying at any price for fear of missing the increase.
Le marché des actions américaines avait plongé violemment par la suite (mars), les actions minières aussi et l’or brièvement. Aujourd’hui, après l’énorme rebond du marché américain depuis les plus bas, quelle est la situation ?
Le SP500 est à – 4,1% (après avoir passé par -35%)
Les actions minières (GDX) sont à + 14.2%
L’or est à + 7.9%
Parfois quelques graphiques parlent plus que des mots. Ci-après 3 graphiques qui font vraiment peur pour ceux qui restent investis dans le SP500.
Le ratio Put/Call est au plus bas des plus bas
Beaucoup des titres du SP500 affichent un RSI supérieur à 70 (niveau sur-acheté), le nombre de titre au dessus de leurs moyennes mobiles à 50 jours est au plus haut depuis 20 ans et c’est le plus grand rally de hausse de l’histoire.
Les petits traders ont acheté des calls comme jamais (très mauvais signe pour une continuation de la hausse)
Ce dernier graphique me fait penser à l’abréviation FOMO (Fear of Missing Opportunity) qui est le fait d’acheter à n’importe quel prix par peur de rater la hausse.
Pendant que vous dormez, il se passe de drôles de choses…
Une étude et un avis de JPM montrent que 90% de l’activité d’achats / ventes des titres est générée par du trading systématique.
Une recherche complémentaire confirme qu’approximativement 100% du rendement se passe durant la nuit, alors que la session journalière n’engendre quasiment rien !
La même statistique de volume indique que seulement 2% du volume de trading est généré des petits investisseurs (home trading) et que finalement c’est le momentum (tendance) qui capture la plupart des gains.
Le message est clair : La grande partie des changements de prix des actions est le résultat du trading des algorithmes à haute fréquence et une petite partie est le fait des fondamentaux économiques….
Comme vous le savez certainement, l’indice SP500 est formé – comme son nom l’indique – de 500 titres de “grandes sociétés”. C’est un indice pondéré en fonction de la capitalisation des titres qui le composent.
Un autre indice peu connu, l’indice “value line geometric“contient environ 1700 sociétés. C’est un indice qui est “équipondéré” et qui utilise une moyenne géométrique (les titres affichent la même pondération (poids)).
Pour mémoire, le phénomène de hausse du SP500 est aggravé par l’indexation passive (voir mon article gestion passive, gestion soumise). Pour répliquer le SP500, il faut acheter plus (+) d’actions qui pèsent le plus (+) dans l’indice, ce qui les fait monter encore plus (+).
Ceci n’arrive pas dans l’indice “value line geometric” dont voici l’évolution comparée à celle du SP500.
Les machines et les humains n’ont certainement pas la même psychologie, sauf si les robots sont programmés par des humains eux-mêmes. Un jour peut-être que les machines décideront seules !
Comme on peut le voir sur le graphique ci-après – et ceci comme en février 2020 – les intervenants sont peu protégés en puts et plutôt “bullish”. C’est souvent une très bonne indication de ce qui pourrait se produire à court terme (une forte baisse).
En plus, l’indice de la volatilité VIX est en phase d’atterrissage et en mouvement de calme.
Les titres de croissance (growth) qui offrent des P/E élevé et des rendements faibles – voire inexistants – sont toujours au firmament alors que les titres de valeurs (value) sont au plus bas !
En divisant l’indice MSCI des titres de valeurs par le MSCI des titres dits de croissance, on constate que c’est effectivement le cas.
Par rapport au SP500 c’est aussi remarquable de dé-corrélation.
Historiquement, quand les titres “values” sont au plus bas contre ceux de croissance, on arrive dans un très haut de marché !
En conclusion et au risque de me tromper, je privilégie les titres avec de la VALEUR au détriment de ceux affichant de la CROISSANCE.
L’Histoire (avec un grand H) nous apprend beaucoup. Il est évident que comparaison n’est pas forcément raison, mais il est parfois de bon ton de comparer les évolutions des marché(s) durant les différentes périodes chahutées et essayer d’anticiper, voire de prévoir l’évolution future de la correction que nous vivons aujourd’hui.
Le SP500 continue de remonter. Les injections monétaires gigantesques et les soutiens économiques jouent momentanément un effet. La récente chute des marchés a aussi mis les indicateurs techniques à un niveau de survente important.
La question qui se pose est : “Sommes-nous dans un rebond du chat mort” (en anglais “dead cat bounce”) ?
Pour mémoire, lorsque le 3 mars 2000 le Nasdaq (500) a entamé sa chute, l’indice a passé du sommet de 5’132 points à 3’042 point (le 24.05.2000) soit 40.7% de baisse. A ce niveau de correction, l’indice a commencé une “remontada” qui l’a amené à 4’289 point le 17.07.2000, soit un rebond de +40.99%. La suite ? On la connait avec un indice qui à chuté de 78% depuis le sommet de 2000 pour taper les 1’108 points en 2002.
En 2020, Le coronavirus (Covid19) passe par là et l’activité économique s’arrête de manière brutale (certains parle de crise plus grave que 1929 et j’y reviendrai). La question reste donc : Est-ce que le rebond du SP500 est justifié en terme de valorisation ?
Je me permets aussi de relativiser la croissance chinoise et le mythe que la Chine va sauver le monde avec sa croissance. Le PIB chinois est en baisse constante depuis bientôt 10 ans.
La semaine passée un événement s’est produit. La capitalisation boursière de Tesla a explosé suite a de bons résultats (d’après certains analystes alors que d’autres pensent que les comptes sont arrangés et les promesses de ventes exagérées). Cette hausse est surtout le résultat d’un “short squeeze” (liquidation forcée des positions à découvert) car Tesla, Apple et Microsoft sont les titres les plus vendus à découvert en janvier 2020 : https://money.usnews.com/investing/stock-market-news/articles/most-shorted-stocks. On ne peut que constater ce que cela a généré sur leurs cours et les pertes (1.5 milliards de USD) par les shorts : https://www.cnbc.com/2020/01/30/tesla-shorts-lose-more-than-1-billion-as-stock-surges-on-earnings.html
Je me suis intéressé aussi au SP500 et au poids des plus grandes sociétés de l’indice.
A ce jour, les 5 plus grandes sociétés du SP500 affichent un poids jamais vu de 17.5% de l’indice (les 5 sont des “technologiques”) et 28% pour les 10 plus grandes. Leurs hausses ont entraîné l’indice à la hausse.
Au sujet du SP500, que s’est -il passé avant le correction et quelle a été la durée de la hausse ?
Et surtout ce qui m’inquiète, c’est la valorisation des actions de l’indice.
Depuis 10 ans les actions (SP500) ont battu à plate couture les autres investissements.
En conséquence, il me semble que la hausse du SP500 est terminée pour un moment. Only time will tell
Very often graphs are telling you more than 1,000 words.
1 – The weighting of the 5 major SP500 stocks is today at a record level.
2 – The Apple, AAPL case (imho) is showing the total exuberance of the stock market. The market capitalization of this company is now the equivalent of the entire Australian stock market !
3 – Apple Market cap is also bigger than the entire energy sector
4 – Price evolution of Apple is de-correlated with its earnings, leaving the gravity !
5 – On the market side, nobody seems really worried. Indexes are climbing every day higher. The very relevant indicator, the well-known PUT / CALL ratio is hitting a very low level. It means nobody has fear and everybody is positive on the future market raise.
6 – The number of “bears” seeing the fall of the SP500 is also at a low level
7 – The VIX index (volatility) is also at one of its lowest level
I am hearing analysts, people, bloggers expecting a continuation of the market rally and telling to whom who want to hear that “the pessimists will be decimated”.
8 – The US stock market valuation. Prices to estimated sales and estimated earnings are topping. P/E seems expensive (source Shiller)
9 – Finally the SP500 EV / EBITDA is at the same level than when the 2000 bubble exploded
10- Interest rates history can be also a trigger of the next stock market fall
All of above, is telling me it is smelling not good at all and something is cooking. It is pushing me to find another place where to put the money.
Gold is on the verge of a fantastic coming back up after its big fall from its top of 2011 (1900 USD) to its 2015 low (1050 USD). Gold is the underlying for mining shares and I would like to point the undervaluation of this sector.
A – First of all Gold has always kept its purchasing power against all the currencies
B – Gold has only been down 4 of past 20 years
C – Mining stocks compared to SP500 and vs Gold are cheap
D – Gold Miners are bottoming
E – Gold Mining Juniors are much cheaper than Seniors
As a global summary, I think it is time to leave the entire regular market to plunge into the mining sector. You can find different categories of companies, Producers (less risk but lower reward and also some stocks already responded to the last gold increase), developers (risky but big reward ahead especially when the project is in a safe jurisdiction and with a permit) and finally explorers (high risk and huge reward but also big losses).
I have identified a gold stock with a huge potential. If you want to know more about it you can contact me here : Contact
I recommended to buy gold in 2015 (around 1050 USD/oz) and again in 2017 (around 1300 USD/oz) see graph below and links to the articles (google translated)
For the time being, the price of the underlying raised and some producers too (the quality one’s with low extraction costs).
For example Agnico eagle (EAM) (10 years graph)
The other ones are still lagging because they did not release profits yet (it is coming but they release only one quarter (Q3) with gold above 1300).
For example Iamgold et Argonaut
Today, the market is facing some end year sellings in Canada (tax loss) which put some pressure one the stock prices (as usual every year) but if -like in 2018) the sellings are a bit in calendar advance, it will possible to see a potential end year rally.
Anyway ! 2020 will be the year of the mining sector ! The companies are making a lot of money and saving a big amount of cash (margins increasing) and are going to make acquisitions (it has already started as you can notice these days)
For juniors (explorer et developpers) the time has come or is really close. We are witness of acquistions by big caps, but the mid tiers companies have also to remplace their ressources or reserves.
I am adding interesting graphs
Juniors miners lagging seniors miners
Barron’s index divided by the price of gold is showing the huge undervaluation of mining companies
And finally the mining secteur has to catch up its lateness regarding the SP500 !!
I am following very closely the mining sector and the companies which can be taken over and I strongly recommend to do so (do not hesitate to contact me : here)
Comme vous le savez, j’adore les graphiques, car ceux-ci sont souvent assez parlants.
Le marché américain bat records sur records et la volatilité reste au plus bas. Toujours pas d’inquiétude ! Par contre une légère divergence car le VIX fait des bas plus hauts alors que le S&P 500 continue son envolée.
Graphique 2 : Nouveau record concernant la taille des positions faisant le pari d’une baisse de la volatilité sur le SP500
Graphique 3 : L’indicateur qui me fait le plus “soucis” pour le marché américain est le ratio PUT/CALL. Ce dernier est au plus bas.
Graphique 4 : Il faut aussi tenir compte de l’emprunt pour financer les achat des actions et là surprise ! Les achats sur marge baissent, ce qui est plutôt positif pour le marché. Le “deleveraging” est en cours
Graphique 5 : 95% des sociétés ont reporté des bénéfices en baisse (GAAP) de 6% cette dernière année. c’est la plus grande baisse depuis le T4 de 2015.
En conclusion, nous ne sommes pas à l’abri d’une correction comme celle de fin 2018 voire plus importante.
Un graphique m’est apparu récemment et je désire vous le partager. Il s’agit de l’indice des commodités S&P GSCI divisé par le SP500.Le constat est que:
a) soit les commodités sont un cadeau à ce prix (relativement bien sûr)
b) soit les SP500 est trop cher. Il se peut que la vérité soit au milieu.
A noter que l’indice GSCI est majoritairement composé d’Energie et que les métaux ne représentent que moins de 10%.
Pour parler des métaux, un fait remarquable est qu’aux Etats-Unis, presque tous les titres miniers (92%) sont tombés au plus bas des 52 dernières semaines.
L’indice minier BGMI du Barron’s par rapport à l’or est au plus bas.
Depuis cette date l’or a progressé de + 250 USD soit environ + 24%
et l’indice des mines juniors (GDXJ) – dont le plus haut historique était de 180 – de 20 à 34 USD (en passant par 54):
En comparant les mines au SP500, ce dernier est super cher.
En conséquence vendre le marché US et acheter des mines semble le coup parfait
Et le ratio gold mining / or est au plus bas (les mines sont faiblement évaluées). La psychologie actuelle est orientée positivement sur le SP500, ce qui, en tant que contrariant, m’encourage à investir ailleurs….sur ce qui n’est pas en odeur de sainteté, l’or et les mines.
Le plus grand gain sera généré sur une mine en pré-production qui va construire son projet (par rapport aux productrices)
Tout en respectant les critères de choix
Qualité de l’actif, risque pays etc.
Actuellement la bataille gronde sur le cours de l’or que a tapé plusieurs fois 1300 sans réussir à franchir ce niveau.
Je pense que ce sera très prochainement le cas (le dollar index montre des signes de faiblesses ou comme ici sont inverse des signes de force)