Plusieurs fois sur ce blog, j’ai écrit des billets concernant l’investissement dans l’uranium (tout en mentionnant à nouveau que ce billet n’est pas à vocation de débattre sur le bien-fondé de ce métal et de son utilisation). Tous les articles sur l’uranium ici : U3O8
Les investissements dans l’uranium dont j’avais parlés suggéraient des achats d’actions (qui possèdent de l’uranium dans le sol, en produisent, en négocient) voire d’ETF (URA) qui est un panier de ces actions actives dans le secteurs de l’uranium.
L’Uranium (le futur) est passé de 24 à 36 USD ces dernières semaines
Et si la récente hausse des marchés n’était que le fait de programmes d’achats ? Quand j’écris programmes, je parle de programmation, de robots ou d’ordinateurs.
Lors d’un échange ce matin, mon ami Pascal a soulevé un point très intéressant. Et si les robots traders achetaient simplement parce qu’ils se trompent en analysant les données reçues ?
Les marchés des actions sont (à mon humble avis) complètement dé-corrélés de la réalité économique.
Les dernières nouvelles sur le front économique sont affreuses.
La production industrielle allemande s’écroule à un niveau historique en mars. La production totale (manufacturing , Energy and Construction) s’est effondrée de 9.2% par rapport à février et de 11,6% en comparaison annuelle.
Les Commandes d’usines allemande ont – elles aussi – chuté.
Comme vous l’avez certainement lu, les PIBs des pays sont en fortes contractions au premier trimestre 2020 (janvier- mars). Les mois d’avril, mai ne figurent pas (encore) dans ces statistiques.
L’Histoire (avec un grand H) nous apprend beaucoup. Il est évident que comparaison n’est pas forcément raison, mais il est parfois de bon ton de comparer les évolutions des marché(s) durant les différentes périodes chahutées et essayer d’anticiper, voire de prévoir l’évolution future de la correction que nous vivons aujourd’hui.
Plusieurs articles sur l’Uranium ont été rédigés sur ce blog au sujet de ce métal si particulier et à propos des sociétés cotées qui en produisent et/ou en détiennent.
Comme souvent le timing est la clé, mais il semble que ce soit enfin parti pour ce métal (si précieux pour nos besoins énergétiques).
Avant d’aller plus loin, je tiens à préciser que ce billet n’est pas à vocation de débattre sur le bien-fondé de ce métal et de son utilisation.
Si vous voulez retrouver les anciens articles du blog sur l’uranium c’est ici :
Il est grand temps de faire une mise à jour suite à tous les développements de ces dernières années dont notamment le gonflement du bilan de la BNS.
La couverture or de nos billets de banques en vous produisant tout simplement les chiffres et tableaux de la BNS (Banque Nationale Suisse).
Tout d’abord le montant en or de la BNS (toutes les données se trouvent sur le site des données de la BNS: https://data.snb.ch/fr)
Soit près de 1040 tonnes d’or qui représentent 43,064 milliards de CHF fin mars 2016 (contre 38 milliards fin mars 2015, le médias et la BNS ne le criant pas cette hausse de 5 milliards sur les toits)
Quelle est la quantité de billets en circulation ?
En croissance ininterrompue
Petite parenthèse, la BNS met l’accroissement du nombre de billets sur le compte du renchérissement, comprenez par-là l’inflation. La Suisse est en déflation et le nombre de billets augmente, mettons cela sur les taux plutôt, donc à cause de la BNS elle-même.
Si je sais bien lire 71.810 milliards en billets et 3.068 milliards en pièces pour 43 milliards d’or, soit une couverture en or de 57.51% des billets en circulation (pas de grands changements par rapport à mon article de 2015)
Mais le propos ne s’arrête pas là car il faut tenir compte des autres « billets » qui physiquement pourraient être réclamés. Les comptes à vue (crédit etc.) et des comptes épargnes qui ne figurent pas dans le tableau précédent.
Voici donc le total de ce qui est appelé masse monétaire M3….. et sa merveilleuse évolution
Si on prend l’extrême, soit 975.698 milliards (17 milliards de plus qu’en 2015) cela offre une couverture or de 4.41%……..je défaille ! (43.064 milliards en or pour une M3 de 975.698 milliards de CHF)
J’ajoute en plus que la BNS a augmenté son exposition en actions à 20 % des devises (635 milliards en devises) soit 127 milliards de CHF en actions, ce qui correspond à 14’941 CHF par habitant (pas par contribuable, je précise !)
On comprend pourquoi certains titres n’arrêtent pas de monter…
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Cette nuit ou ce matin pour certains, un événement de grande ampleur sur le pétrole est survenu.
L’or noir, plus précisément le WTI (West Texas Intermediate), a plongé de manière hyper brutale aux Etats-Unis, atteignant un plus bas qui n’avait jamais été vu depuis 2001.
L’explication est qu’il a chuté à cause de la contraction de la demande mondiale et des craintes sur le stockage. Les stocks de brut ont bondi de 48% pour atteindre 55 millions de Barils depuis fin février. Le “hub” a une capacité de stockage de 76 millions de barils. De plus, 198 Millions de barils sont stockés à l’étranger (source: ZH). On continue ainsi de craindre que les capacités de stockages soient débordées (c’est le cas de dire!).
Discover a deposit, bring value, get the authorizations (permit), build it (financing) and put into production cannot be done as fast as some people love to think.
Hereafter some graphs showing the required duration for all steps to enter into production.
Ascertainment : It needs (average) 16,9 years. Some countries are showing a big spread between the shorter and the longer period. I assume it is because of the difficulties to get a permit (The Grail) and financing problems (difficult market, hard to raise money).
Découvrir un dépôt, le valoriser, obtenir les autorisations (permis), construire (financement) et mettre en production ne peut se faire aussi rapidement que certains l’aiment à penser.
Voici des diagrammes qui montrent la durée nécessaire et suffisante à toutes les étapes pour entrer en production.
La constatation est – qu’en moyenne – il faut 16,9 ans. Certains pays ont des écarts importants entre le temps le plus court et le temps le plus long. Je suppose que cet état de fait est probablement dû aux difficultés d’obtention de permis (le graal) et de difficultés de financement (marché non porteur)..
Le SP500 continue de remonter. Les injections monétaires gigantesques et les soutiens économiques jouent momentanément un effet. La récente chute des marchés a aussi mis les indicateurs techniques à un niveau de survente important.
La question qui se pose est : “Sommes-nous dans un rebond du chat mort” (en anglais “dead cat bounce”) ?
Pour mémoire, lorsque le 3 mars 2000 le Nasdaq (500) a entamé sa chute, l’indice a passé du sommet de 5’132 points à 3’042 point (le 24.05.2000) soit 40.7% de baisse. A ce niveau de correction, l’indice a commencé une “remontada” qui l’a amené à 4’289 point le 17.07.2000, soit un rebond de +40.99%. La suite ? On la connait avec un indice qui à chuté de 78% depuis le sommet de 2000 pour taper les 1’108 points en 2002.
En 2020, Le coronavirus (Covid19) passe par là et l’activité économique s’arrête de manière brutale (certains parle de crise plus grave que 1929 et j’y reviendrai). La question reste donc : Est-ce que le rebond du SP500 est justifié en terme de valorisation ?